Orque devant Crozet

Cormorans

Les manchots royaux

La rotation du bateau pour arriver jusqu’au district d’Amsterdam où je me rends se compose de trois arrêts : les îles Crozet, les îles Kerguelen et l’île d’Amsterdam. Les groupes de scientifiques et techniciens sont donc au nombre de trois. Nous sommes arrivés aux premières îles, les îles Crozet le 8 novembre dernier pour déposer les premiers hivernants qui passeront 13 mois sur leur base et les campagnards d’été qui repartiront en mars 2019. Nous nous sommes arrêtés trois jours afin de livrer les colis scientifiques et les vivres qui permettront de mener à bien les expérimentations sur place.

Du côté bateau, la vie est plutôt tranquille. Il n’y a pas du gros travail à faire et je passe du temps à apprendre le nom des animaux qui tournoient autour de la passerelle. Je gère actuellement la logistique que je dois déployer sur mon île pour notre arrivée prévue le 21 novembre.

Arrivés sur l’île de la Possession (seule île où des expériences scientifiques sont menées sur l’archipel de Crozet), de magnifiques surprises nous attendaient. Je vous laisse découvrir les photos pour un maximum de plaisir. C’est un spectacle fou qui se présentait. L’émotion était au rendez-vous. Voir ces centaines de milliers de manchots royaux tout autour de nous vivre leur petite vie. Les animaux présents ne craignent que très peu l’homme et sont même curieux lorsque l’on s’approche d’eux.

Je ne pourrais pas communiquer par vidéo une fois que je commencerai l’aventure sur l’île d’Amsterdam car le débit internet est limité (220 kbits/s pour toute la base) mais j’aurai une autre adresse e-mail ( jeremy.hraman@amsterdam.ipev.fr à partir du 21 novembre) où les pièces jointes envoyées ne devront pas dépasser 5 Mo.

J’ai perdu ce mal de mer ambiant et le temps est très agréable. La mer qui pourrait se déchaîner aux endroits où nous nous trouvons (48° Sud à l’heure de ce mail) est calme et le roulis assez faible. C’est aussi une question d’habitude je pense. Nous arrivons aux prochaines îles nommées Kerguelen dans deux jours.

Je ne regrette absolument pas de participer à cette aventure. J’ai rencontré des gens de partout et de tous les corps de métier. C’est assez impressionnant de fonctionner en société réduite à bord d’un bateau. Ça le sera encore plus une fois débarqués sur l’île. Je profite des neuf derniers jours en bateau où on profite à fond avant de commencer à vraiment travailler sur base.