Île Amsterdam - 5 Novembre 2018.

David, Gener de Kerguelen

Clémence, Ecobio de Kerguelen

Marion Dufresne

Marion Dufresne

Salut tout le monde !

Ca y'est, l'aventure a commencé, j'ai embarqué à bord de l'avion le 2 novembre vers l'île de la Réunion. Les quatorze autres volontaires des programmes scientifiques et les quinze scientifiques se sont rejoints à Charles de Gaulle en cet après-midi plutôt clémente pour récupérer le Boeing 777 qui s'est dirigé vers St Denis. Après treize heures de vol à travers l'Adriatique et le continent africain, nous prenons le bus jusqu'au port d'attache où se trouve le fameux Marion Dufresne, ce grand bateau de 120,5m de long.

Départ à 16h le 3 novembre, je me retrouve avec les trois volontaires de service civique qui partent avec moi sur l'île d'Amsterdam. Je rencontre aussi les scientifiques à bord qui rejoignent la mission pendant deux mois pour certains et d'autres qui participeront à tout l'hivernage jusqu'au retour début janvier 2020.

C'est parti pour 18 jours de bateau, arrivée prévu le 21 novembre (une petite pensée pour toi Thibz). Le voyage est réputée pour faire prendre à ses passagers entre cinq et huit kilos. Après avoir pris mes deux premiers repas, j'ai compris pourquoi. J'ai donc testé pour vous le tapis de course en mer. Résultat: il vaut mieux se tenir pour courir. Le ballottement se fait ressentir sur tout le navire. Et ce n'est peu dire que l'angle de tangage de plus de 10 degrés est visible de tout les points de vue (aussi bien pour les yeux que pour l'estomac). Je tourne depuis hier soir au Mercalme, un médicament qui vous enlève l'envie de dégobiller à chaque roulis. A part la bouche pâteuse et être un peu dans le jazz, il n'y a pas d'effets secondaires importants. C'est aussi pour cela que j'écris un mail commun, ma tenue devant l'ordinateur s'estime à environ dix minutes. Après, je pars sur la passerelle regarder au loin l'horizon avant de revenir pour continuer ce mail.

J'arrive tout juste à me dire que je suis parti. On s’en rend vraiment compte lorsque l’on regarde autour de soi et qu’il n’y a qu’une étendue d’eau à des kilomètres. Le travail a aussi commencé en logistique, vidage des colis scientifiques disponible à bord, traitement du planning prévisionnel des premières expéditions sur île. On ne chôme pas et tout le monde a un rôle important à bord pour préparer les prochains mois de la mission.

Je suis engagé par l’Institut Polaire Français en tant qu’électronicien et logisticien. Je suis un peu le représentant sur place de mon employeur, les yeux et les mains sur le district. Je m’occupe de la logistique des programmes scientifiques et de toutes les manipulations électroniques sur les programmes sismologie, magnétisme, GPS et atmosphère.

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